Le 23 janvier, le ministre Peillon présente son projet de loi de refondation de l’école au Conseil des Ministres.
Dans de nombreux départements, les rassemblements du 23 janvier se préparent contre les projets du ministre. Plusieurs appels unitaires ont été réalisés :
Dans l’Oise : appel SNUipp-FSU, SNUDI-FO, FNEC-FP-FO (audience chez le DASEN)
En Région parisienne : appel SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SUD Education, CNT (audience au ministère)
Dans le Rhône : SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA et CGT Educac’tion (audience chez le DASEN)
Dans le Vaucluse : SNUipp-FSU, SNUDI-FO (audience à la Préfecture)
En Gironde : FNEC FP FO et CGT educ’action (audience au rectorat)
…
Pourquoi ce qui est possible dans certains départements ne l’est-il dans le nôtre ?
Pourtant, le communiqué commun FSU/FO de boycott du Comité Technique Académique (CTA), qui devait se réunir à Amiens le 14 janvier et qui a été reporté au 21 janvier, exprime l’exigence que le Ministre renonce à ses projets :
« … Enfin, les organisations syndicales ont voté majoritairement contre le projet réformant les rythmes scolaires au CSE, puis au CTM. Dans cette situation, le ministre doit renoncer à la publication de son décret et à son projet de Loi qui doit être présenté au conseil des Ministre le 23 Janvier ». (Extrait du communiqué FSU/FO adressé au Recteur)
C’est sur cette base que la FNEC-FP-FO appelle les personnels à se mobiliser ce mercredi 23 janvier.
C’est maintenant qu’il faut exprimer nos revendications !
C’est maintenant que nous pouvons faire plier le ministre !
Le ministre doit renoncer à ses projets :
Il doit abandonner son projet de loi de refondation de l’Ecole
qui instaure la territorialisation de l’Ecole, dans le cadre du Projet Educatif Territorial (PET) dans le 1er degré, des contrats d’objectifs (établissements, collectivités, rectorat) dans le 2nd degré ;
qui met en place un service public régional de l’orientation ;
qui transfère aux régions la carte de la formation professionnelle (ouvertures, fermetures de filières, diplômes…) ;
qui confirme l’école du socle et menace les statuts des enseignants du 1er et du 2nd degré (création d’un conseil Ecole-Collège et échanges de service imposés entre PE et PLC dans les écoles et les collèges).
Il doit retirer son projet de décret sur les rythmes scolaires et son projet de circulaire sur les 108 heures
qui prévoient l’étalement du service des enseignants du 1er degré sur 5 jours consécutifs,
qui flexibilisent le temps de service des instituteurs et des PE,
qui créent la confusion entre le scolaire et le périscolaire,
qui placent les enseignants sous la tutelle des collectivités locales.
Tous au rassemblement le 23 janvier
à Amiens à 14 h 00 devant le rectorat
En annexe : les démarches syndicales de la FNEC-FP-FO pour un rassemblement unitaire dans la Somme et la mobilisation dans les départements.