Les enseignants ont déjà travaillé le jour de la prérentrée. Cette journée n’a pas à être rattrapée.
Depuis les mois de mai et de juin dernier, les syndicats FO de l’Education dénoncent la volonté du ministère de faire rattraper la journée de prérentrée déjà travaillée le lundi 2 septembre 2013. La FNEC-FP-FO était intervenue à tous les niveaux pour que le mercredi 13 novembre (ou les après-midi de cette journée pour les écoles et les établissements à 4,5 jours) soit libéré de cours.
Mais ce n’est que le 6 novembre que les autorités académiques et départementales ont admis que le 13 novembre était travaillé pour rattraper la journée de prérentrée et la journée n’a pas été libérée.
Toutes les tentatives pour nous persuader que les élèves n’ont pas vraiment leurs 36 semaines de cours complètes ne nous convainquent pas. Elles ne l’ont jamais été auparavant, les jours fériés ne sont pas rattrapés, pas plus que la journée de prérentrée ne l’était quand elle avait lieu un lundi, un mardi…
Le ministère ne poursuit qu’un but : annualiser les heures de service des enseignants. Jamais la situation n’a été aussi dégradée qu’aujourd’hui. 4 ou 5 mercredis entiers sont travaillés pendant cette année scolaire, le DASEN propose même de rallonger la journée de classe pendant les semaines de 3 jours au mois de mai (du 5 au 11 mai ou du 26 au 30 mai ) en rattrapage d’une demi-journée de pont à récupérer dans les écoles à 4,5 jours.
Pour les trois prochaines années, le ministre a prévu que la rentrée scolaire ait lieu en août pour une sortie en juillet.
Les journées de classe, les jours dans la semaine doivent être fixées régulièrement et ne doivent pas faire l’objet de telles variations. La journée indûment travaillée le 13 novembre doit être récupérée.
Les signataires de la pétition demandent que la journée de prérentrée travaillée le 2 septembre et travaillée à nouveau le 13 novembre donne lieu à un mercredi (ou deux mercredis après-midi) libérés au mois de mai ou juin 2014.