Syndicat des Instituteurs et Professeurs des Écoles. Section de la Somme
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Jamais nous n’avions connu une telle désorganisation !
Publié le 18 juin 2013 | Le SNUDI-FO 80

80 PES dans les classes à la rentrée

80 professeurs des écoles stagiaires vont être affectés sur un poste de professeur des écoles à la rentrée scolaire prochaine. Mais le Ministre PEILLON a recruté ces personnels sans ouvrir de postes supplémentaires.
Conséquence : plusieurs dizaines d’enseignants titulaires vont se retrouver sans poste à la rentrée. La preuve, à la deuxième phase du mouvement, à peine plus de 200 postes sont disponibles pour les 278 enseignants titulaires restés sans poste à l’issue de la 1ère phase du mouvement alors que 80 postes ont été bloqués (47 à la 1ère phase et 33 à la 2nde phase).
Le SNUDI-FO n’accepte pas cette situation. Les personnels titulaires doivent tous être affectés à un poste correspondant à leur grade. C’est une des garanties du statut de fonctionnaire. Des dizaines de postes doivent être ouverts pour pallier ce problème.

Le grand chambardement dans la répartition des classes

Le Directeur Académique demande maintenant que les PES n’enseignent pas dans une classe de CP ou dans un cours double à cheval sur deux cycles. Des IEN ont étendu cette exigence à l’interdiction de confier des élèves CM2 et de Petite Section aux PE stagiaires.
Conséquence : de nombreuses écoles devraient chambouler leurs répartitions de classes au mépris de la règle en usage selon laquelle les classes sont réparties par le directeur après avis du conseil des maîtres (Décret n°2002-1164 du 13 septembre 2002) et accord entre tous les maîtres.
Le SNUDI-FO n’accepte pas cette situation. Les prérogatives des conseils des maîtres doivent être respectées. Le SNUDI-FO a écrit en ce sens au DASEN (voir courrier en annexe).

La semaine de 4,5 jours remet en cause le mouvement

La modification des rythmes scolaires n’était qu’un prétexte pour livrer l’école publique aux collectivités territoriales et aux associations. Elle a également des répercussions dans de nombreux domaines.
Ainsi, à la 2nde phase du mouvement, les postes fractionnés dans les communes passant à la semaine de 4,5 jours ne paraissent pas dans la liste des postes. Ils seront attribués d’office. C’est une remise en cause supplémentaire du droit au mouvement en plus de l’obligation de formuler des vœux géographiques sur trois zones différentes. De plus, les obligations de service des enseignants sur ces postes pourraient déroger au décret 2008-775 du 30.07.08 (24 heures de cours par semaine).

Le SNUDI-FO n’accepte pas cette situation. Ces postes auraient dû figurer dans la liste, comme les autres pour être attribués au barème. Une fois de plus, c’est l’arbitraire qui se substitue à l’égalité des droits. Le SNUDI-FO invite les personnels qui désireraient de tels postes à formuler une demande manuscrite en plus de leurs vœux (avec envoi d’une copie du courrier au syndicat). Les obligations réglementaires de service doivent être respectées.

Après les PES, les contractuels

Plusieurs dizaines de décharges de direction d’une journée ont également été soustraites de la liste des postes au mouvement pour les réserver aux contractuels qui passent en juin le concours 2013-2 des professeurs des écoles. Comme pour les PES, 80 contractuels pourraient être affectés à la rentrée 2013 pour assurer un service à tiers temps dans les écoles composé d’une journée de décharge d’un enseignant directeur ou autre et en surnombre dans l’école le reste du temps. C’est encore autant de postes en moins à la 2ème phase du mouvement.
Le SNUDI-FO n’accepte pas cette situation. Elle bloque encore le mouvement et institue la précarité pour les futurs professeurs des écoles.

La réforme PEILLON à la base de toute cette désorganisation

C’est le ministre qui porte l’entière responsabilité de cette situation :
- Il doit ouvrir les postes nécessaires à l’affectation de chaque enseignant sur un poste correspondant à sa qualification.
- Il doit renoncer à l’application de son décret instituant la semaine de 4,5 jours qui met l’école et ses enseignants sous la tutelle des maires ou des présidents de communautés de communes ;
- Il doit également y renoncer parce qu’il limite les possibilités de temps partiel (à 80 % en particulier), qu’il instaure l’arbitraire dans le mouvement, qu’il menace les obligations de service des personnels ;
- Il doit respecter les prérogatives des conseils des maîtres en matière de répartition des classes et offrir aux professeurs des écoles stagiaires une véritable formation initiale, au lieu de leur imposer un service d’enseignement à plein temps pendant une année sans formation et leur imposer des réunions le mercredi en dehors de leur temps de service. Il doit renoncer à instaurer la précarité pour les futurs enseignants.

Ce sont les revendications que le SNUDI-FO portera dans les différentes instances qui se réuniront dès la semaine prochaine et jusqu’à la fin de l’année scolaire. (CTA du 19 juin, CDEN du 20 juin, CAPD du 24 juin et du 2 juillet, CTSD du 25 juin).
Le SNUDI-FO invite chacune et chacun d’entre vous à lui faire part de toutes les difficultés liées au mouvement, à la mise en place de la semaine de 4,5 jours, aux postes bloqués dans les écoles et aux conditions de la rentrée scolaire en termes d’effectifs (du fait des surnombres, des dizaines de postes peuvent être ouverts).

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