Une délégation du SNUDI-FO composée de Gaëlle Blocteur et de Ghislaine Dromas de l’Ecole les Tilleuls de Doullens et de François Standaert, secrétaire départemental du SNUDI-FO, a été reçue le 15 novembre par Monsieur Vandervenet, Inspecteur de la circonscription de Doullens afin de pouvoir aborder les points suivants : documents préparatoires à l’Inspection dans la circonscription, réunions d’information syndicale, PPMS, problématique de l’Ecole des Tilleuls.
Après avoir indiqué que ces documents étaient des outils de réflexion pour l’enseignant afin de lui permettre également de prendre du « recul », de faire une « pause » par rapport à l’enseignement dispensé, l’inspecteur a précisé que l’ensemble de ces documents n’étaient pas tous forcément à compléter et que les enseignants pouvaient donner les outils qu’ils utilisaient.
La délégation avait fait valoir à l’inspecteur que les projets, fiches, documents à écrire étaient omniprésents, parfois redondants, qu’ils ne cessaient de se multiplier, qu’ils ne permettaient justement plus le recul nécessaire aux enseignants et qu’ils pouvaient même avoir l’effet inverse du fait de la surcharge de travail qu’ils impliquaient.
L’Inspecteur a précisé qu’il n’avait aucun moyen d’action pour faire pression sur les enseignants qui souhaiteraient utiliser 6 heures d’animation pédagogique pour leur permettre de participer aux réunions d’information syndicale. Il a ajouté qu’il avait relayé la demande de l’Inspecteur d’Académie comme il était tenu de la faire.
La délégation du SNUDI-FO a rappelé la position du syndicat par rapport à l’élaboration des PPMS par les directeurs d’école : pas d’obligation parce que non prévu ni par la loi ni par le règlement. Elle a rappelé l’obligation des municipalités d’élaborer un plan communal de sauvegarde (PCS : loi du 17 août 2004).
L’inspecteur a précisé qu’il ne pouvait effectivement y avoir de PPMS sans PCS, que le PPMS devait être élaboré en partenariat entre le représentant de la commune et le directeur.
A partir de ces éléments avoués pour la première fois par un de nos supérieurs hiérarchiques, le SNUDI-FO réitère son invitation de demander au Maire de la commune quelle est la partie du PCS qui concerne l’Ecole. (Courrier type sur le site du syndicat ou à demander à la permanence).
L’Inspecteur de la circonscription avait demandé par mail aux directeurs s’ils rencontraient des problèmes dans leur école au niveau de la journée de solidarité, du tableau des 108 h, des animations pédagogiques, des réunions d’information syndicale, des PPMS, des fiches de suivi de l’élève. La délégation lui a demandé quel était le but de cette demande.
Monsieur Vandervenet a indiqué à la délégation que celle-ci n’avait pour seul but que de demander aux enseignants et aux directeurs leur avis par rapport à ces différents points. Il a ajouté qu’il souhaitait connaître les difficultés rencontrées par les enseignants pour pouvoir y remédier.
Le problème du personnel EVS à mi-temps à l’école des Tilleuls de Doullens dont le contrat arrive au terme des 24 mois a été abordé. L’Inspecteur a avoué son impuissance par rapport à un prolongement du contrat de ce personnel. Le SNUDI-FO qui est reçu le 23 novembre à la Préfecture sur le problème des contrats « précaires » interviendra lors de cette entrevue par demander une prolongation de ce contrat. Le nombre de signalements au RASED à l’école des Tilleuls est particulièrement important cette année et la présence d’une EVS est plus que nécessaire.
Parmi les autres points abordés figure celui des interventions de Mr l’Inspecteur dans le cadre des animations pédagogiques, notamment celle de la plénière du 8 septembre qui a été mal vécu par un bon nombre d’enseignants. La délégation a informé l’inspecteur de la circonscription des réactions qu’a suscité son discours sur les redoublements parmi les enseignants présents, à savoir un sentiment de faire son travail de manière incorrecte, voire d’humilier les enfants en leur proposant des redoublements.
L’Inspecteur s’est retranché derrière les conclusions de chercheurs dont la renommée n’était plus à faire pour justifier sa volonté de limiter les redoublements.