25 classes seraient fermées à la rentrée scolaire 2015-2016 (4 en maternelle, 4 en élémentaire, 8 en primaire, 1 en RPC et 8 en RPI)

Encore faut-il ajouter à cette liste la décision de fermeture de la classe d’Agnières suite au jugement du Tribunal Administratif d’Amiens.

Deux autres mesures sont indiquées dans les documents mais constituent une régulation de la rentrée 2014 qui correspondent à des situations déjà mises en œuvre pendant cette année scolaire.

  L’Inspecteur d’Académie n’a prévu que 10 ouvertures de classes en contrepartie (3 en maternelle, 3 en élémentaire, 2 en primaire et 2 en RPI). Les 3 mesures de régulation de la rentrée 2014 appellent les mêmes commentaires que précédemment.

  Une école maternelle de deux classes est fermée : Amiens Au bord de l’eau. Les élèves vont faire donc évoluer les effectifs à la hausse dans les écoles voisines (La Vallée – Saint Pierre) où une seule ouverture est prévue.

  Après fermeture, la moyenne d’élèves par classe atteint 26, 28,5 ou 28,75. Des écoles prévoient également des moyennes analogues alors sans qu’une ouverture de classe ne soit prévue.

  Le secteur spécialisé n’est pas en reste : Un poste est retiré à l’IME Grand Laviers, 2 au CMPP Henri Wallon. Seul un poste de maître E est ouvert après les dizaines de fermetures de postes en RASED en 2009 et 2011.

  Seuls deux postes de remplaçants sont ouverts alors que, chaque jour, des enseignants absents ne sont pas remplacés dans des classes. (En janvier, ce nombre dépassait parfois 80).

Pour le SNUDI-FO, Ce projet n’est pas acceptable. Où sont donc passés les 60 000 postes promis ?

Il est urgent d’ouvrir les classes et les postes nécessaires pour :
  alléger les effectifs dans les classes ;
  assurer le remplacement des enseignants absents ;
  créer les postes spécialisés indispensables.

Lors des instances représentatives (CTSD du 7 mars, CDEN du 15 avril), le SNUDI-FO défendra chaque situation pour laquelle il aura été sollicité.

Toujours moins de classes, toujours plus d’élèves dans chaque classe, limitation de plus en plus accentuée des redoublements, intégrations d’enfants handicapés quasiment systématiques, structures spécialisées fragilisées, nombre de création de postes de remplacement dérisoire … prise en charge des élèves toujours plus individualisée, projets de plus en plus contraignants : toutes ces mesures détériorent nos conditions de travail qui deviennent insupportables.

Cette carte scolaire porte la marque de la politique d’austérité gouvernementale, du pacte de responsabilité, contre lesquels les organisations syndicales FO, CGT Solidaires et FSU appellent les salariés à se mettre en grève le 9 avril.

Tous en grève le 9 avril !