Le SNUDI-FO, représenté par François Standaert, a participé à ce groupe de travail après avoir étudié le projet envoyé par les services de l’Inspection Académique aux organisations syndicales. Ce document détaille l’ensemble des situations en cas de mesure de carte scolaire : fermeture de classe, fusion d’écoles, création de RPC, transformation de postes fractionnés, direction unique, fermeture de postes de RASED, et autres postes spécialisés, fermeture d’école, restructuration de RPC. La réunion était présidée par Madame Maire, IEN adjointe à l’IA en l’absence de l’Inspecteur d’Académie.
La première constatation, c’est que les règles de priorité présentées visent à coller avec l’ensemble des mesures de carte scolaire envisagées pour la rentrée prochaine et les rentrées scolaires à venir dans le cadre de suppressions massives de postes et de restructuration des écoles prévues (fusions, création de RPC, fermetures des petites écoles…). Cet aspect a fait l’objet de la première déclaration du SNUDI-FO lors du groupe de travail.
Le SNUDI-FO est intervenu dans ce groupe de travail pour que les personnels en mesure de carte scolaire bénéficient dans tous les cas de priorités, mais sans en rajouter, le rôle du syndicat n’étant pas de cogérer les fermetures de postes. En effet, la situation que nous vivons actuellement, avec son lot incessant et grandissant, chaque année, de fermetures de classes et de postes est de plus en plus inadmissible. L’an dernier, 150 enseignants ont bénéficié d’une priorité au mouvement. Cette année, ce chiffre va encore augmenter. Ces deux éléments ont comme conséquence, au niveau du mouvement, de maintenir de nombreux jeunes collègues sur des postes à titre provisoire.
Le SNUDI-FO a également réagi pour exprimer son désaccord avec le fait que les priorités lors de fermetures de classes puissent être prises autoritairement par des adjoints ayant plus d’ancienneté que le dernier arrivé dans l’école. Ce système est toutefois maintenu à la demande du SE-UNSA et du SNUipp-FSU.
Le SNUDI-FO a demandé que les enseignants sur les postes fléchés langue vivante ne soient pas protégés lors d’une fermeture de classe et que l’enseignant affecté sur ce poste, s’il est le dernier arrivé, soit celui qui doive quitter l’école (à moins d’un autre « volontaire » !). Cette demande soutenue par le SNUipp-FSU est soumise à l’avis de l’Inspecteur d’Académie qui tranchera.
Les postes de RASED ont fait l’objet d’une intervention particulière. Le SNUDI-FO a d’abord réclamé que les enseignants de RASED gardent, même s’ils se retrouvent sur un poste d’adjoint, leur indemnité d’enseignant spécialisé, ces personnels ayant une priorité pour obtenir un poste d’adjoint en cas de fermeture de poste. Madame Maire a répondu que ce n’était pas réglementairement possible. Le SNUDI-FO a rétorqué que chaque maître E ou G devait alors pouvoir être affecté sur un poste correspondant à sa qualification, c’est-à-dire sur un poste dans un RASED et qu’il fallait, par conséquent, surseoir aux fermetures de ces postes. Le SNUDI-FO a ensuite demandé si les postes de RASED « sédentarisés » dans les écoles allaient garder leur étiquette de poste spécialisé, même si, comme à Woincourt par exemple, ils ne sont pas attribués à un maître spécialisé. Cela a comme conséquence, qu’aucun enseignant non spécialisé ne puisse être affecté sur ces postes. Cette demande n’a pas fait l’objet d’une réponse positive.
Le SNUDI-FO a enfin demandé que ces nouvelles règles soient présentées et soumises à l’avis de la CAPD, tout comme l’ensemble de la circulaire du mouvement. Aucune assurance n’a été donnée en ce sens.
Au cours de la réunion les représentants de l’Inspection Académique ont redit que les fusions d’école ne se feraient qu’avec l’accord des maîtres des écoles concernées.