Pendant que le rythme de hausse des prix à la consommation s’accélère, le gouvernement se refuse à toute véritable augmentation salariale dans la fonction Publique et s’entête dans sa logique d’individualisation des traitements.
Pas de coup de pouce du SMIC au 1er janvier 2011(9 € l’heure, soit 1365 € mensuels) ;
Des propositions d’augmentation de salaires indignes, nulles et individualisées
(prime dans les entreprises de plus de 50 salariés où il existe des dividendes versés aux actionnaires en hausse)
Des salaires minima de branche au mieux calquées sur le SMIC
Alors que pour tous les salariés, les prix augmentent :
Dans l’alimentaire (café : + 10 à 20 %, farine : + 15 à 20 %)
Pour le logement (+ 2,5 % sur les loyers du parc privé en 2010)
Pour l’énergie domestique (Gaz : + 5 % au 1.04.11, EDF : + 37 % à prévoir sur 5 ans)
Pour les transports (+ 19 % du prix du litre de pétrole en un an, SP 98 aux alentours de 1,50€)
Les profits des entreprises du CAC 40 s’élèvent à 83 milliards (2010). Un patron du CAC 40 gagne en moyenne 56 fois le SMIC (928 000 € par an).
Les allègements de cotisations sociales dépassent 30 milliards par an.
Mardi 31 mai, dans le cadre de la journée syndicale nationale pour l’augmentation des salaires, une délégation de l’Union Départementale des Syndicats Force Ouvrière de la Somme ira porter au Préfet l’exigence de Force Ouvrière d’augmenter les salaires dans le secteur public et dans le privé.
Augmentation du SMIC au-delà du minimum légal ;
Convocation obligatoire des négociations de branches après toute augmentation du SMIC
Augmentation du point d’indice dans la fonction publique
Prime de transport obligatoire pour les salariés qui utilisent leur véhicule pour aller travailler
5 % d’augmentation de la valeur du point d’indice dès 2011,
Rattrapage de la perte de pouvoir d’achat du point accumulée depuis 2000 (10%) par l’attribution de points d’indice (44 points),
Ouverture de négociations pour la refonte et la revalorisation de la grille indiciaire pour toutes les catégories C, B et A plaçant le minimum de rémunération à 120 % du SMIC,
Prime de transport pour tous, et la revalorisation des indemnités kilométriques, indemnisation repas et nuitée.