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- 12 % des communes adoptent la semaine de 4,5 jours dans le département en 2013.
Publié le 15 mai 2013 | Le SNUDI-FO 80

Quand il avait présenté son projet l’an dernier, le ministre Peillon envisageait que toutes les écoles passeraient à 4,5 jours à la prochaine rentrée scolaire. Lors du congrès de maires de France en novembre 2012, devant la fronde des élus, le ministre avait déjà dû lâcher du lest en adoptant une position permettant aux communes d’attendre la rentrée scolaire 2014-2015
pour mettre en place la semaine de 4,5 jours. Monsieur Peillon, toujours confiant dans sa réforme, était alors persuadé que la moitié des communes la soutiendrait et adopterait la semaine de 4,5 jours dès 2013-2014.
En décembre et en janvier, les enseignants avec le SNUDI-FO et la FNEC-FP-FO, à la pointe du combat contre le projet Peillon, ont multiplié les initiatives (interventions dans les instances de concertation nationales académiques et départementales, rassemblements devant les rectorats, les inspections académiques ou les Préfectures le 23 janvier, grève et
manifestation le 12 février…) contre les ambitions du ministre à dégrader encore un peu plus nos conditions de travail et à démolir le statut des enseignants.

47 communes sur les 395 qui possèdent une école dans le département passeraient à 4,5 jours dès 2013. Encore est-il utile de remarquer que c’est contre l’avis des enseignants et des parents qui ont été mis devant le fait accompli que les communes concernées ou les communautés de communes ont le plus souvent pris la décision de passer à 4,5 jours dès septembre 2013. Il convient aussi de préciser que dans plusieurs secteurs, ce sont justement
les communautés de communes ayant parfois la « compétence scolaire » qui ont poussé les écoles de leur territoire à adopter les nouveaux rythmes scolaires (Abbeville, Oisemont, Bernaville). Ce qui diminue d’autant les décisions prises en faveur de la réforme Peillon.

Le fait que même pas une commune sur huit possédant une école dans le département, que même pas 20 % des communes au niveau national aient décidé d’adopter à la rentrée 2013 la semaine de 4,5 jours, constituent un véritable camouflet pour le ministre et une première victoire pour l’abandon complet du projet de loi de refondation de l’école, du décret sur les
rythmes scolaires, de la circulaire sur le PEDT.

Rien n’est réglé pour autant. Le projet de loi Peillon, avant même son adoption définitive par le parlement, commence à être appliqué. Le décret du 24 janvier modifiant nos obligations de service (36 h annuelles d’activités pédagogiques complémentaires (APC), 48 h annuelles de concertation, formation à distance via internet) s’applique à tous.
Le projet éducatif territorial (PEDT) à élaborer en lien avec les collectivités territoriales sera intégré au nouveau projet d’école à constituer à la prochaine rentrée. Toutes les écoles, tous les enseignants, seront concernés.

Les dispositifs « plus de maîtres que de classes » et « accueil des enfants de moins de trois ans », profilant les postes d’enseignants, contractualisant les missions des personnels définies par un projet particulier, en lien avec la collectivité territoriale pour les moins de trois ans, se met en place dès maintenant.

Dans cette situation, le SNUDI-FO réaffirme les positions qu’il a toujours défendues depuis la
présentation du projet Peillon et continuera d’agir dans ce cadre :
- Abandon du projet de loi Peillon de refondation de l’école
- Abrogation du décret sur les rythmes scolaires
- Retrait des circulaires sur le PEDT, sur les dispositifs plus de maîtres que de
classes et accueil des enfants de moins de trois ans.

cale
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